Erci Alexander au Duc des Lombards

Et ce soir, New York débarque à Paris! 

Parce-que oui, c’est toute l’histoire et la musique de la Big Apple qu’Eric Alexander célèbre avec son saxophone. 

Et il faut dire qu’il s’y connaît un petit peu. Même s’il est né dans l’Illinois. Et même s’il commence par des études classiques. 

Avec son tout dernier album, sorti le mois dernier sur le label Cellar Live, il remonte même un tout petit peu avant New York, en allant voir du côté de Chicago. Avant que New York, et plus précisément Harlem, prenne définitivement le statut de capitale du jazz à la fin des années 30, c’était bien à Chicago que tout se passait. C’est la-bas que les musiciens commencent à mettre en avant le soliste, contrairement aux improvisations collectives qu’on peut entendre, encore aujourd’hui, à la Nouvelle Orléans. 

Eric Alexander est justement l’héritier direct de cet art du solo à la chicagoanne. Il y est même initié par une figure centrale du Chicago Jazz, le pianiste Harold Mabern, qui a été son professeur à la William Paterson University. 

Mais Eric Alexander, c’est aussi un enfant terrible de Harlem, rompu à l’exercice parfois cruel des jam new-yorkaises, et modelé par la musique de ceux qui ont fait la réputation de la ville. 

Aujourd’hui, Eric Alexander est l’une des plus belles incarnations de cette tradition. C’est donc une leçon qu’on s’apprête à prendre ce soir dans Jazzlive. Le saxophoniste est de passage au Duc des Lombards avec son quartet. 

Rendez-vous à 21h45 sur TSFJAZZ! 

_{Eric Alexander - Sax ténor}

_{André Weiß - Piano}

_{Fabien Marcoz - Contrebasse}

_{Xaver Hellmeier - Batterie}